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Comme la plupart des villes et villages de France, Saint-Juéry a eu pendant la guerre 1914-1918 sa part de morts ; aussi a-t-on décidé d'ériger à leur mémoire un monument. Dans sa séance du 26 novembre 1916, donc en pleine guerre, un conseiller municipal, M. Roques propose l'érection d'un monument funéraire, à élever dans le cimetière, pour perpétuer la mémoire des braves tombés au Champ d'Honneur pendant la guerre 1914, 15, 16… il est vrai que l'hécatombe de ces trois premières années est impressionnante (plus de 60 morts). Le Conseil adopte à l'unanimité cette proposition et un emplacement est réservé au cimetière. Mais, la guerre continuant, la réalisation n'a pas lieu. Après la fin du conflit, dans sa séance du 6 novembre1921, le Conseil Municipal décide l'achat d'un terrain appartenant à la Compagnie des chemins de fer du Midi, le long de la tranchée de la voie (actuellement Allée de la Trencade) qui va de la gare vers Catussou. Le prix en est fixé à 4911,45 francs. Le 5 février 1922 le Conseil municipal étudie le financement de la construction du monument et ordonne le commencement des travaux. Ceux-ci seront rondement menés et l'installation d'une grille est décidée le 11 février 1923 afin de le protéger des chiens. Sur les plaques figurent les 87 noms des victimes de cette effroyable guerre. |
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Atelier
Photo Lo Capial St Juéry. Septembre 2014. Marcel Cassagnes -
Joanna Gonzalez
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